C’est en France, au mois de Février 2020, en pleine épidémie de COVID-19. Julien Dalpayrat Glutron, Mathématicien et Fondateur du Laboratoire DARWINLAB et Manal El Zant Karray, Chercheuse en Intelligence Artificielle, ont réveillé un projet en sommeil dans les bibliothèques de thèses de doctorat de recherches inexploitées. Il s’agit d’un travail de Manal El Zant Karray, mené en 2008 et intitulé : «Contribution à une représentation spatio-temporelle des dépêches épidémiologiques». Le Projet «PEDP» (Prévention Épidémies Darwinlab Project) était né. Le Laboratoire DARWINLAB a l’ambition de construire rapidement une plateforme de veille épidémiologique « intelligente » grâce à de l’IA des Langues Naturelles appliquée à la base de données médicales ProMed, au-delà des cartes actuelles de simple géolocalisation et dénombrement des cas.
En 2008, Manal El Zant Karray avait mené sa thèse de Doctorat sur la façon d’améliorer la pertinence des résultats de l’outil ProMed, système d’information internationale de veille épidémiologique sur l’émergence des maladies, actuellement relié aujourd’hui à 50.000 médecins dans le monde et à toutes les agences de santé nationales et internationales.
Manal El Zant Karray démontrait dans sa thèse, que l’Intelligence Artificielle par le Traitement Automatique des Langues « Naturelles » utilisées par les participants médecins, était seule capable d’apporter une véritable efficacité à ce fantastique espace de données de ProMed. Ces données livrées par des professionnels de santé, au plus près des populations, sont malheureusement aujourd’hui peu exploitables, car ces données d’emails de veille ne sont pas structurées en un système « intelligent ».
Julien Dalpayrat Glutron, Agrégé de Mathématiques, fondateur du laboratoire DARWINLAB, spécialiste en Intelligence Artificielle et particulièrement intéressé au développement de l’I.A. du langage, a décidé de monter une équipe pour mettre en mouvement cette thèse prometteuse, et concrétiser les recherches de Manal El Zant Karray, la Professeur d’Intelligence Artificielle de l’École au sein de son Laboratoire. Face à l’inconscience générale des Etats occidentaux des dégâts faits par les baisses de dotation à la recherche fondamentale en sciences exactes : mathématiques, physique, chimie et biologie, ils ont tous deux de s’unir à leur équipe déjà constituée pour faire émerger ce programme de recherche.
Le Programme «PEDP » (Prévention Épidémies Darwinlab Project), construira une plateforme de veille épidémiologique « intelligente », au-delà des cartes actuelles de simple géolocalisation et dénombrement des cas. L’historique des déplacements dans le temps et dans l’espace sera modélisé mathématiquement pour chaque maladie, et alimentera automatiquement une base de données interrogeable en ligne. Des signaux d’alertes et de notifications directement sur smartphone de tous les acteurs de la santé seront émis pour permettre d’anticiper des réactions coordonnées de politique publique de santé entre les différentes régions du globe.
L’intérêt de ce programme en cours, et de ses résultats à venir dans les deux ans, seront présentés très bientôt aux principales institutions françaises, en collaboration avec l’Unité VITROME de l’IHU de Marseille du Professeur CHAUDET et du Professeur RAOULT, et l’Institut CESPA de Recherche de Médecine des Armées, pour la partie médicale, et le CNRS, les départements LIP6 et LPSM d’Informatique, Probabilités, Statistiques et Modélisations de l’UPMC, nouvellement Sorbonne Universités, pour la partie mathématique et intelligence artificielle, lors des prochaines réunions des acteurs économiques de la Communauté d’Agglomération du Cluster de Recherche de Paris-Saclay, où le Laboratoire DARWINLAB s’installera à la sortie du confinement, à l’été 2020.
Le programme est promu auprès de la presse par le site de veille éditoriale « Territorial Challenges » de M. Nidam Abdi, ex-journaliste de Libération et du Point. Le laboratoire DARWINLAB lance, par son intermédiaire, pour soutenir ce programme et son équipe, dès le mois d’Avril, un appel de fonds publics comme privés, ainsi que de crowdfunding auprès de la population (lien sécurisé sur le site du Laboratoire : www.darwinlab.net ) pour lui permettre de financer ce programme de recherche et la concrétisation de cet outil de veille sanitaire épidémiologique pour l’intérêt général de la santé des populations pour les autres épidémies à venir, comme celles des autres souches de coronavirus prévues par les chercheurs pour être désormais récurrentes après le SRAS, le virus EBOLA, le MERS, et le COVID-19.
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