(12 mars 2012) Le green IT ou tout simplement en français « informatique verte », est une expression inscrite aujourd’hui dans le marbre de chaque entreprise de l’industrie high-tech. A l’origine, vers le début des années 90, elle était apparue comme un état de l’art bien abstrait, une possible théorie idéologique écologique du monde informatique. Depuis son apparition dans le Journal Officiel français en juillet 2009, le green IT est devenu une composante essentielle de chaque société des technologies de l’information et de la communication (TIC). Il s’agit de l’utilisation de l’outil informatique afin de réduire en « permanence » l’empreinte écologique, économique et sociale des TIC. Plus simplement chasser les nuisances des équipements technologiques, de leur mise sur le marché à leur fin de vie. En cette décennie du deuxième milènaire, le green IT est en train de prendre une deuxième dimension. A l’heure des Smart Grids et autres Smart Cities, on est en droit d’être curieux de voir comment il va se déployer dans l’espace urbain d’une ville. C’est à ce stade de la réflexion qu’on peut s’interroger, si les collectivités locales, maitresses de la gestion de l’espace urbain auront une main sur le green IT. C’est un enjeu majeur lorsqu’on sait que les TIC consomment 13,5% de l’électricité en France et qu’elles sont responsables de 5% des émissions de CO2. Pour aller plus loin, peut-on s’attendre à voir un jour dans le cadre de communication des collectivités locales des soupçons de greenwashing. Qu’à l’exemple des entreprises de TIC, on verra l’apparition d’un classement des collectivités locales les plus « ecolos » dans le domaine de « l’informatique verte ». Déjà, des maires communiquent sur leurs expériences, en termes de Smart Cities. Faut-il commencer à les surveiller de près ?