Les technologies de l’énergie de demain sont encore en plein ébullition et des tendances émergentes. Avec le titre « Imaginons aujourd’hui l’énergie de demain », le 17 et 18 juin prochain, au Palais des Congrès, à Paris, le salon Smart Energies présentera, des pistes d’avenir.
En juin 2010, la rencontre organisée par la FIEEC, temple du patronat de l’équipement électrique et électronique, sur le thème des Smart Grids, a été annonciateur d’un prochain mariage historique entre le monde énergétique et numérique. Durant les deux journées de cette rencontre, sous la houlette de son organisateur Jean-Marc Molina, une pensée française de la mutation énergétique impactée par l’intelligence numérique a pris corps. On y voyait déjà, opérateurs du transport électrique et des télécoms se disputer le futur comptage digital de l’énergie à destination du client, mais aussi, une certaine idée française traditionnelle et reconnue mondialement du transport électrique.
Après la Première exposition internationale de l’électricité en 1881, n’a-t-on pas, à Paris, fondé, en 1921, le Conseil International des grands réseaux électriques (CIGRE). Un évènement mondial dont la 48ème session se tiendra du 23 au 28 août 2020, au Palais des Congrès de Paris.
Le salon Smart Energies qui se tient lui aussi au Palais des Congrès de Paris, se veut prospectif avec 140 intervenants, 50 exposants et 50 ateliers. Pour cette édition, face à la profusion d’évènements liés à la transition numérique de l’énergie, la programmation s’est voulue moins technophile, mais plus en liaison avec les bouleversements sociologiques, économiques et politiques du secteur.
Si pour cette neuvième édition, la question du stockage est très présente dans les interventions, il est clair que les énergies renouvelables sont encore un casse-tête pour leur gestion en amont concernant la production qu’en aval à propos de la consommation. Il y a aussi l’énigme du financement de la transition énergétique et celle des projets qui obéit à l’incertitude des infrastructures énergétiques qui vont émerger dans un monde connecté.
Enfin, la conférence symbolique qui va être le reflet de cette incertitude énergétique en devenir, aura pour titre « TR : Vers une société de la sobriété ». Jean-Claude Fontanive, délégué Général de la chaire Environnement de l’école de commerce l’IPAG, Sophie-Noëlle Nemo, directrice Opérationnelle Transition Énergétique de Poste Immo et surtout l’écrivain Sébastien Bohler, neurologue et auteur de l’ouvrage « Le Bug Humain », auront la lourde tâche de nous expliquer «•Comment insuffler un mouvement de descente énergétique ? ». A croire que les salons qui ont pour thématique l’avenir énergétique commencent à prendre en compte les aspects sociétaux.
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