Les langues commencent à se délier depuis fin juin. Les français, leur collectivités locales, organismes et entreprises n’ont rien compris au Schmilblick de ville intelligente. Il parait qu’il y a une difficulté à s’approprier le concept au contraire d’autres pays, à l’exemple de l’Inde, de l’Espagne, USA, Chine, Danemark, Canada et Pays Bas.

Il y a comme une incompréhension avec manque d’enthousiasme et certains médias, critiquent nos experts de la chose qui semblent-ils, sont incapables encore d’expliquer aux citoyens, les enjeux complexes de la transformation numérique de leur ville.

     On dit que l’Etat est absent et ses services n’ont pendu qu’un rapport sur le sujet (ministère de l’Environnement) et initié 10 démonstrateurs industriels qui restent invisible. Alors qu’en Inde et en Australie, le sujet attire des foules de curieux dans les réunions publiques, en France on s’interroge encore si la Smart city, c’est du gadget ou la révolution ?

     On cite des villes françaises en avance telle Issy Les Moulineaux, Lyon, Nice et Paris, mais on indique en même temps, un manque criant de coordination sur le terrain, entre PME, start up, associations, habitants et collectivités locales aux intérêts divergents. Illustration, devant de tels blocages, les maires de Nantes, Rennes, Mulhouse, Saint-Nazaire, ou Saint-Malo, étaient obligés d’aller en avril dernier chercher ailleurs l’inspiration.

     Au Quebec et surtout Montreal, ville qui vient d’être primée pour son intelligence à Columbus au USA. Et pour cause, rien que dans le secteur de l’enseignement supérieur, Montréal a vu 415000 de ses étudiants obtenir leur diplômes entre 1998 et 2008, puis 160000 se sont inscrits à un cours en e-learning pour l’année 2011-2012. Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes et peuvent, pour avancer le Schmilblick, donner l’exemple à nos villes universitaires. Papy Moujot de Cajarc serait alors un homme heureux.

Nidam ABDI