(23 janvier 2012) A la question « Quel a été le rôle de la monnaie », Jérôme Batout, jeune philosophe et économiste a répondu dans le magazine l’Expansion de ce mois de janvier: «…Lorsque l’action économique n’est plus gouvernée par un horizon désirable, alors la monnaie n’est plus la mesure de la valeur, mais la valeur elle-même …». Alors, dans le doute de ces temps de crise, le salon interclima+Elec est attendu comme une bouffé d’air par les professionnels de la convergence énergie/numérique. Une bouffé d’air pourquoi? Tout simplement un salon permet de donner de la valeur au biens de consommation au contraire de la monnaie. La France a une tradition d’organiser les salons, les expositions et autres foires. On sent déjà à la lecture du programme d’interclima+Elec version 2012 qu’il y aura du style, du désir et de l’échange. Et pourquoi pas? Nous sommes sur un enjeu majeur par rapport à la récession qui nous mine, nous européens. Sortir le vieux continent de la dépression par l’innovation dans le domaine de l’énergie. Interclima+Elec n’a pas lieu à Abu Dhabi, Dubaï, ni Doha, mais bien à la Porte de Versailles. Sous le parc d’exposition il n’y a pas de pétrole, mais les conférences annoncées pour cette édition sont pleines de promesses. C’est dans la confrontation des savoirs que les choses avances et déjà le cadre est bien planté. Le programme se décline comme pour un défilé de mode ou un salon du chocolat: Il y a le plateau blanc et celui noir. Il reste aux acteurs de l’énergie sous toute ses formes d’être à la hauteur et de démentir le philosophe/économiste Jérôme Batout qui a affirmé: « La monnaie était un moyen de paiement et de financement, mais, quand il n’y a plus d’horizon à l’action économique, la monnaie devient le moyen et la fin: le bien économique majeur ».