Le gouvernement français a posé des objectifs ambitieux pour le développement du solaire photovoltaïque : 48,1 GW de capacité PV d’ici 2030 et 140 GW d’ici 2050. Cependant, il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour soutenir les jeunes qui aspirent à se lancer dans le domaine des énergies renouvelables, en particulier dans le secteur du solaire photovoltaïque. Les enjeux climatiques et environnementaux exigent des actions audacieuses et immédiates. Le secteur de l’énergie solaire a l’opportunité de créer un avenir lumineux, propulsé par des énergies propres et durables, mais il a besoin de la part des pouvoirs publics un engagement pour y parvenir.
Le plan de planification écologique présenté par le gouvernement est un pas dans la bonne direction, reconnaissant les défis urgents liés au réchauffement climatique, à la biodiversité, à la préservation des ressources et à la réduction des pollutions. Cependant, pour que ces objectifs se matérialisent, il faut passer des paroles aux actes et soutenir activement ceux qui souhaitent contribuer à cette transition cruciale.
Le premier pas vers un avenir énergétique durable est la formation. Les professionnels de l’énergie solaire appellent instamment les décideurs à réintégrer la possibilité d’utiliser le Compte Personnel de Formation pour se former aux certifications solaires photovoltaïques, telles que la qualification PV RGE.
L’abandon de cette mesure au 1 janvier 2022 est en totale contradiction avec les objectifs gouvernementaux. Comment atteindre les cibles ambitieuses de capacité solaire si les jeunes ne sont pas équipés des compétences nécessaires pour mettre en œuvre ces technologies avancées ?
Les énergies renouvelables ne sont pas seulement un choix judicieux pour l’environnement, elles sont également une opportunité économique. En investissant dans la formation des jeunes et en facilitant l’accès aux certifications, le secteur de l’énergie solaire peut créer une main-d’œuvre qualifiée et compétente qui peut contribuer efficacement à la croissance de l’industrie solaire.
Le deuxième défi majeur auquel sont confrontés les jeunes entrepreneurs désireux de se lancer dans le domaine du solaire photovoltaïque est l’obtention d’une garantie décennale. L’exemple du sénateur Franck Menonville souligne les difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises de la filière photovoltaïque pour obtenir ces assurances cruciales. Cette situation entrave non seulement le développement de l’industrie solaire, mais elle limite également l’offre de services solaires aux citoyens et aux entreprises qui souhaitent passer à l’énergie solaire.
Les législateurs doivent adopter des mesures pour obliger les assurances à fournir des garanties décennales spécifiques pour les jeunes entrepreneurs nouvellement certifiés dans la pose de modules solaires, telle que la qualification PV RGE. Cela donnera aux jeunes entreprises les moyens nécessaires pour bâtir leur réputation et offrir des services de qualité, tout en garantissant la tranquillité d’esprit aux consommateurs qui investissent dans des installations solaires à long terme.
Le secteur de l’énergie solaire est à un moment critique de son histoire. Le temps presse, et chaque action compte. Pour atteindre les objectifs ambitieux qui ont été fixés fixés en matière d’énergies renouvelables, il est essentiel de soutenir la jeune génération qui souhaite embrasser cette transition énergétique. Réintégrer l’utilisation du CPF pour la formation solaire photovoltaïque et garantir des assurances décennales aux jeunes entrepreneurs sont des étapes cruciales pour réaliser la vision d’un avenir durable et respectueux de l’environnement.
Abonnez-vous à la Newsletter
Ne manquez rien de la veille internationale et recevez chaque semaine des infos, conseils et plus encore.